SAMUEL
Samuel,un des frères de CHIN,a 25 ans ;
Nous avons décidé de le rammener à Manille avec toutes les conséquences que cela comporte.
2 fois,il a été obligé d'arrêter ses études financées par une cousine vivant aux USA,ne lui envoyant plus les fonds,plus une séparation et plus le typhon : les vicissitudes de la vie l'ont achevé.
En arrivant à Manille,après 24 h de traversée,nous perdons Samuel et n'arrivons pas à le retrouver.
Chin l'a finalement retrouvé , le lendemain ,assis au milieu d'un immense marché,sa valise avec tous ses papiers perso ayant disparus. Il est resté 15 jours chez nous,à Manille;sommes allés voir un psychiatre,l'avons médicalisé et est parti à Batangas,une ville à environ 100 kilms de Manille près d'un membre de sa famille.
Nous lui avons loué une chambre pour 3 mois avec un minimum d'affaires à l'intérieur:matelas,télé,ventilateur etc
Nous lui assurerons le loyer des 3 mois suivant et nous aviserons par la suite.
Nous lui envoyons un peu d'argent de temps en temps.
Il semble aller un peu mieux.
Pour l'instant,nous avons engagé environ 1570 euros de frais et nous avons récolté autour de nous 1200 euros:c'est la première fois que nous faisions appel à SOLIDARITE , et ,j'avoue que je ne me sens pas très à l'aise dans ce genre de situation, mais avons été très surpris de la générosité de certains;
Un grand merci pour ceux qui nous ont aidé!
Si jamais vous avez touché le loto,qui demande rien,n'a rien,vous serez les bienvenus.
Il nous restera à régler les frais de la Médicalisation de Samuel,ses frais d'hébergement et une petite aide régulière financière
Nous pensons retourner à BILIRAN en janvier pour faire les travaux de consolidation de la maison du père de chin,suivant nos fonds disponibles.
On capte maintenant,à ce jour,le 17 déc,le tél ce qui facilite les relations.
L'électricité reviendra sans doute beaucoup plus tard.
Une polémique s'est fait jour entre le Maire de TACLOBAN qui aurait été limogé par le pouvoir,n'étant pas du même bord politique mais la situation est catastrophique pour les familles qui vivaient sur une petite production de COBRAS et dont les arbres ont été complètement décimés,surtout sur les isles de SAMAR et de LEYTE ainsi que pour les familles de pêcheurs : ils n'ont plus rien pour vivre et vont sans doute ,au moins pour certains,finir dans les bidonvilles de MANILLe oû dormir sur les trottoirs comme le font déja des centaines de famille.